Conseils à l'usage des futurs lanceurs d'alerte (Sept.info)


Les lanceurs d'alerte doivent souvent faire face à la répression et l'exclusion. De nouvelles plates-formes en ligne entendent pourtant élargir cette pratique saine pour la démocratie. Un comportement vigilant et l'appui de spécialistes permettent de conserver son anonymat et de minimiser les risques.

Les lanceurs d’alerte paient un lourd tribut à leur engagement. Chelsea Manning purge une peine de trente-cinq ans d’enfermement dans une prison militaire américaine. Edward Snowden est en exil forcé à Moscou. Ces deux lanceurs d’alerte emblématiques ont été réunis dans une sculpture itinérante conçue par l’Italien Davide Dormino.

Financée par une campagne participative, elle a été dévoilée le 1ᵉʳ mai 2015 à Berlin. Manning et Snowden sont représentés en pied, accompagnés par Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks. Les trois bronzes ont le regard droit, les bras le long du corps, debout sur des chaises.

Un quatrième siège, vide, est disposé juste à côté. Cité par The Daily Beast (un site web d’information américain), le sculpteur s’explique: «La quatrième chaise est là pour encourager les gens à faire de même, à réfléchir à l’action de ces trois personnes. Ont-ils quelque chose à dire?»

Que l’on travaille dans le secteur public ou privé, même à des postes subalternes, tout un chacun peut devenir un lanceur d’alerte pour dénoncer des pratiques contraires à l’éthique ou à la loi. Un lanceur d’alerte dispose d’informations confidentielles. Il veut susciter une réaction et une prise de conscience. Le lanceur d’alerte doit agir «de bonne foi» et pour «l’intérêt public»; non par intérêt personnel, politique, financier, ou par vengeance.

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